Brest om ports par le duo milik harit les marseillais s imposent facilement

L'OM se remet dans le rythme...

  • Le 15/03/2022 à 16:50
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On revient dans le game ! Après quelques lourdes turbulences ces dernières semaines, l'OM a réussi, en une semaine, à revenir aux basiques et à se remettre dans le bon sens. Dire que les problématiques signalées dans mes anciens papiers ont disparu serait faux mais on peut saluer le caractère des Olympiens, leur envie et surtout, leur réussite devant les cages.

L’OM a battu les Brestois avec une maîtrise débordante d’espoir. Non, je ne m’emballe pas. Les soucis ne sont pas forcément tous résolus mais il est important de souligner que des efforts ont été fait pour rassurer non seulement les supporters mais aussi tous les suiveurs de football. En toute impartialité, le football français a besoin d’un OM fort. Les autres équipes, si elles veulent rivaliser contre des clubs européens, doivent pouvoir se battre contre des équipes fortes en championnat et l’OM se doit d’être fort, d’être difficile. L’arrivée de Sampaoli avait fait tiquer certains supporters mais le jeu proposé en fin de saison dernière laissait présager de belles promesses pour cette saison. Avec un recrutement massif totalement surveillé par le coach, on pouvait se dire que chaque semaine, ça allait être des feux d'artifice dans les cages adverses. Après 28 journées passées, le constat est un peu mêlé de déception et d’espoir. L’espoir réside en l’effectif, assez convaincant, du moins sur papier, mais les résultats sont la marque décevante de ce constat. Beaucoup trop de défaites à domicile, de matchs nuls à la dernière minute ont pénalisé l’équipe au classement. Avec tous les points perdus “bêtement”, l’OM serait bien plus haut, soit à la lutte avec le QSG, soit à la 2e place sans être inquiété par les poursuivants. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Donc, cette 2e place, si fragile, que nous avons en ce moment, il va falloir la défendre. Il reste 10 matchs, 10 finales (comme aiment le dire tous les fous de foot). Il y a peu de chances que nous remportions ces dix rencontres, de par la qualité des équipes que nous allons affronter mais aussi par notre défaut de régularité. Pourtant, il va falloir s’appuyer fermement sur la rencontre de dimanche, contre Brest. Car, contre une équipe promise au maintien, avec un jeu intéressant et une bonne vitesse, l’OM s’en est plutôt bien sorti. L’OM s’en est même mieux sorti qu’au match aller ! L’OM a donc appris de ses erreurs. Et c’est là que je désire mettre le doigt.

Il y a eu tout un barouf sur Sampaoli, sur ses choix tactiques (que j’ai pu critiquer aussi), sur les joueurs et sur leurs postes, sur la régularité de cette équipe. Contre Brest, il m’a semblé voir un OM un peu plus sérieux, une équipe faite intelligemment. J’imagine que Sampaoli n’est pas le genre de gars qui va tout changer tout bonnement parce qu’une poignée d’irréductibles supporters protestent sous sa fenêtre. Non. Mais c’est peut-être le genre de mec qui réfléchit, écoute et améliore son point de vue, ses idéaux et ses façons de faire. Je ne cherche pas à ériger une statue à la gloire de l'entraîneur argentin. J’insiste seulement sur le fait que sur cette rencontre tout a fonctionné. Mis à part notre pauvre latéral droit, Pol Lirola, le schéma tactique, les courses, les passes, les mouvements, tout a fonctionné. Tout est encore perfectible, évidemment. Mais comparé à quelques semaines en arrière, tout a fonctionné.

Alors, maintenant, il faut savoir si nous avons trouvé la bonne formule. Il faut savoir si Balerdi et Harit peuvent être des remplaçants sur qui nous pouvons compter pour pallier aux absences, nous devons savoir si Lirola va retrouver son talent de la saison dernière ou s’il a disparu avec le départ de Thauvin. Nous devons savoir si Payet saura encore trouver Milik et si Milik va enquiller encore plusieurs prunelles.

10 matchs.10 finales.

10 possibles compositions d’équipes différentes ou peut-être 10 matchs avec une certaine régularité.

Il faudra être fort pour affronter les Nice, Lyon, Paris, Rennes et j’en passe. Il faudra se déplacer avec la même hargne aux quatre coins de la France et surtout, il faudra être capable de recevoir les adversaires avec la même intensité de la première à la dernière minute et faire en sorte qu’ils repartent avec la tête basse.

10 matchs.

Et en bonus, ceux de l’Europe, pour montrer qu’on sait faire deux choses en même temps.

On garde le rythme !

Rédacteur : El Calon

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