Metz 1-1 Marseille , FIN DE SÉRIE…
- Le 16/12/2019 à 13:06
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Il n’y aura pas de 7e victoire d’affilée, l’OM n’a réussi qu’à limiter la casse (sans mauvais jeu de mot) samedi soir sur la pelouse de Metz en ramenant le point du match nul.
Nul? Oui ce match l’a été. Dans le jeu, dans les décisions et même dans les tribunes tellement il n’y avait pas d’ambiance. C’est difficile de revenir sur un match comme celui-ci après avoir vécu les matchs des dernières semaines. Retour sur Terre…
Il y avait pourtant le retour de l’Argentin à la pointe de l’attaque marseillaise. Pipa était présent et même s’il ne s’était pas entraîné toute la semaine, semblait plutôt en jambes et prêt à relancer son compteur but. Mais dès les premières minutes il se tramait quelque chose dans l’antre de Saint Symphorien. On sentait que ce match pouvait devenir le match piège par excellence ; celui où le “gros” va chez le “petit” en mode claquette-binouze sans s’inquiéter du résultat. Les Messins, bien que limité techniquement, étaient bien plus mobiles que les Marseillais, ils posaient, et poseront tout le match, des soucis à Sakaï sur son côté. Il faut dire qu’il n’était pas aidé par Bouna Sarr. Peut-être que l’ailier droit était ému de revenir sur les terres de son ancien club… Quoi qu’il en soit, mis à part quelques fulgurances de Sanson, il n’y avait rien de transcendant à se mettre sous la dent. Benedetto ne voyait aucun ballon venir à lui alors on le voyait parfois venir les chercher dans son propre camp. Mais ce soir, de toute manière, l’Argentin ne rayonnait pas. Le peu de balles qu’il eu à se mettre sous le pied, il en fit soit une passe lambda soit un mauvais choix.
Mais le plus embêtant dans ce genre de rencontre, c’est quand tu penses que tu vas y arriver sans forcément élever ton niveau et en tentant des choses inutiles. Par exemple, ce ballon en retrait de Payet sur Mandanda… Ce long ballon lobé qui au final, causa la blessure de Steve et déstabilise encore un peu le meneur de jeu marseillais mais aussi tout le reste de l’équipe. Résultat : une sortie du gardien international et l’entrée de Pelé pour le suppléer. Et c’est sur une contre attaque bien menée (un peu comme contre Bordeaux) que Metz allait trouver les filets avec un centre de Centonze sur Nguette. Le portier olympien ne pouvait que détourner le ballon dans ses filets sur cette action. 1-0.
Si contre Bordeaux l’OM ne paniquait pas après l’ouverture du score, il faut avouer que moi, derrière mon écran, je n’en menais pas large car je ne voyais pas cette équipe se redresser tellement c’était une accumulation d’erreurs et de maladresse. La mi-temps venait à point nommé…
En deuxième période, la sortie de Sarr ne souffrait d’aucune contestation tellement sa prestation en première partie de match était insipide. En revanche, on aurait pu changer la quasi intégralité de l’équipe… Mais bon. Plus sérieusement, on était en droit d’attendre beaucoup plus de notre équipe et … bah non en fait… Rien… C’était reparti presque sur le même rythme, avec une domination marseillaise mais inefficaces et des contre-attaques messines assez dangereuses. Si dangereuses d’ailleurs que l’une d’elles valut à l’OM un penalty totalement injustifié après avoir revu les ralentis. L’arbitre a d’ailleurs demandé le VAR pour être sûr et bizarrement, j’ai eu l’impression que les délégués dans le car lui ont envoyé simplement les images avec l’angle le plus dur pour juger. Car si on voit l’action d’un autre angle, on se rend compte que c’est le Messin qui vient en sautant chercher le contact, il n’est jamais déstabilisé par Sakaï. Mais là où les destin peut s’acharner sur une équipe, parfois, le karma est là pour remettre les pendules à l’heure et sur le penalty tiré par le capitaine de Metz, l'Épervier s’étira de tout son long et détourna le ballon hors des cages. Il était peut-être là le déclic. Surtout que quelques minutes après cette parade, Germain, rentré plus tôt à la place de Strootman, offrait une perle de centre en retrait pour NR7, j’ai nommé Nemanja Radonjic ! Le “perfect sub” marqua son 4e but de la saison et permettait à Marseille de revenir à 1-1!
Là, dans ce scénario, tout était présenté pour illustrer une remontée de Marseille et la victoire à l’arrivée. Mais la maladresse, les erreurs inutiles et les fautes messines ont eu raison de notre série de victoires. L’OM repart avec 1 point, c’est mieux que rien mais au fond de vous, vous le savez, ce match nul nous fait enrager autant qu’une défaite.
Côté joueur, je saluerai les trois remplaçants de ce soir (Pelé, Radonjic et Germain) qui ont eu chacun leur moment d’importance et qui nous ont permis de ne pas repartir défaits. Je remercie aussi Amavi et Sanson. Amavi a fait un bon match et remonte petit à petit vers son niveau qui faisait de lui un excellent latéral gauche. Sanson qui, s’il a été brouillon au début du match, s’est démené toute la rencontre pour tenter d’arracher une résultat et au final, il a été le meilleur autant dans l’engagement et l’encouragement que dans l’envie. Je regrette que Payet et Rongier n’aient pas été au même niveau que leur compère ou au moins à celui des matchs précédents. Enfin, Strootman, Sarr et Sakaï ont été à l’image du score… nuls! Je n’aime pas être si durs mais il faut avouer que ces trois joueurs là sont passés au travers et nous ont pénalisés par leurs mauvais choix. Les attaques messines passaient quasiment toutes sur le côté droit et dès que le Néerlandais est sorti, le jeu fut plus fluide au milieu pour les Phocéens.
Dans notre malheur, nous pouvons nous rassurer en sachant que nous restons 2e du championnat. Mais il faut quand même souligner que Lille revient bien et si nous ne ramenons pas une victoire contre Nîmes, toute cette série de 6 victoires de suite, si agréable à voir ces dernières semaines, ne sera plus qu’un lointain souvenir.
Alors faisons confiance à AVB qui saura remobiliser, je l’espère, notre OM et qui aura envie de finir l’année sur une belle note. Espérons aussi que Mandanda ne soit pas blessé gravement et que s’il manque Nîmes, qu’il revienne plus fort encore en 2020. Et puis une série, si elle s’arrête, rien ne l’empêche de recommencer de plus belle…!
Rédacteur : El Calon
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