OM - Brest : L'analyse tactique !

Les choix du coach.

Pour cette deuxième rencontre sous la houlette de J. Sampaoli, les olympiens recevaient Brest au stade Vélodrome avec pour objectif d'enchaîner une deuxième victoire consécutive en championnat. Sur les choix des hommes, J.Sampaoli reconduit le 11 qui avait dominé le stade rennais en milieu de semaine.

 Mandanda (C)

    Alvaro - Balerdi - DCC

       Lirola            Kamara             Nagatomo

   Thauvin                 Khaoui

     Payet               Milik

Une approche agressive

Comme lors du match face à Rennes, J, Sampaoli demande à ses joueurs d’imprimer un pressing très généreux sur leur adversaire. 

Pressing haut en marquage individuel. 6 Brestois sont mobilisés à la relance courte, 6 Marseillais se retrouvent à presser dans le camp adverse.

La bonne organisation brestoise

Très vite, les bretons vont contrarier les marseillais par leur bonne organisation.

Leur bon contrôle de la largeur empêche les olympiens de trouver Lirola. Les autres protagonistes de la relance marseillaise (Payet, Thauvin, Kamara) sont tous contrôlés ce qui empêche les sorties de balles phocéennes.

Brest contrôle la largeur mais également les potentielles passes intérieures, rendant la relance marseillaise tres compliquee

Pour solutionner ce problème, D.Payet décroche énormément afin de donner du rythme à l'entrejeu.

Payet décroche pour se rendre disponible

B.Kamara est bien marqué par un joueur brestois ce qui oblige D.Payet à décrocher pour aider la relance

Lorsque Brest a le ballon, ils bouleversent également l'organisation marseillaise. Les ailiers brestois se positionnent très hauts en phase de relance ce qui empêche P.Lirola d’accompagner le pressing, le rendant de ce fait moins efficace.

Les préceptes “Sampaolistes”

Malgré la bonne organisation brestoise, l’OM conserve le plan de jeu de J. Sampaoli. Lorsque Marseille s’introduit en attaque placée dans le camp brestois, elle tente d’isoler les pistons et particulièrement P.Lirola afin de lui permettre d’avoir des espaces à attaquer. Pour ce faire, les marseillais créent une forte densité dans l’axe pour donner du temps et de l’espace aux pistons.

Forte concentration de joueurs dans l’axe afin de libérer P.Lirola. 

J. Sampaoli aime selon ses termes, attaquer à 6 et défendre a  4. En voici une bonne illustration.

On voit distinctement l’organisation offensive de J.Sampaoli avec un bloc défensif de 4 joueurs pour pouvoir sécuriser une perte de balle. P.Lirola mange tellement la ligne qu’il sort du cadre mais il est bien présent le long de la ligne de touche droite.

Ajustement en deuxième MT

Fatigue physique ou ajustement tactique, l’OM revient de la pause avec une approche différente.

A commencer par une débauche d'énergie plus canalisée avec une réduction du pressing. L’OM garde son bloc compact.

Les milieux marseillais ne sortent plus sur l’adversaire mais courent vers leur but pour rester en bloc avec la ligne défensive.

En terme de positionnement défensif sur cette deuxième période, l’Olympique de Marseille alterne entre le 5-4-1 et le 4-4-2. Le but ici est de conserver un bloc qui voyage ensemble. Il ne doit pas s'étendre sur plus de 30 mètres pour empêcher l’adversaire de le perforer ou de le déséquilibrer. 

L’OM positionné en 5-4-1 en phase défensive

L’OM positionné en 4-4-2 en phase défensive avec l'entrée en jeu de Luis Henrique à la place de Alvaro. 

Le projet de jeu de J.Sampaoli se met en place. Avec des idées claires sur le jeu a adopter mais sachant faire preuve de pragmatisme et d’ajustements lorsque son équipe semble en avoir besoin, l’OM recommence à proposer par séquences les émotions footballistiques que le public marseillais réclamaient 

 Avec une deuxième victoire en deux matchs, le technicien argentin s’offre une semaine de travail sereine avant le déplacement à Nice de samedi.

Tac’Tid