OM : ENCORE 5 FINALES…!
- Le 22/04/2022 à 21:54
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Comme on le lit régulièrement sur les réseaux sociaux, mieux vaut ne pas être cardiaque avec l'OM ! C'est un véritable simulateur de sensations fortes ! Hier soir, contre Nantes, l'OM a flirté avec le mauvais pour finalement finir avec le beau ! Ce fut compliqué mais on le savait, et ce n'est pas terminé…
Kombouaré avait dit qu'il venait à Marseille pour ramener quelque chose, il sentait qu'il y avait un truc à jouer. Sampaoli, lui, savait qu'après la légère et discutée désillusion contre Paris, il fallait, dans un temps assez court, remotiver ses troupes. l'OM, avant le match, comptait 3 points d'avance sur Rennes, 3e. Les Nantais avaient réussi à ramener quelques points les dernières fois qu'ils avaient visité le Vélodrome. Mais dans notre course palpitante de fin d'année, il n'était pas question de laisser un club, qui nous a cassé les noix pour Rongier, nous empêcher de poursuivre notre dynamique. Pourtant, connaissant l'effectif et les tactiques du Kanak, il était quasiment sûr que Nantes allait se présenter avec le bus devant ses cages. Une composition en 5-4-1 bien solide et bien chiante à contourner…
Ce ne fut donc pas une surprise de voir que j’avais raison. Les Biscuits de Loire-Atlantique s’étaient regroupés pour jouer en contre. Il faut dire qu’à force, on commence à être habitués avec eux, ou avec les autres aussi. La plupart du temps (pas tout le temps, je l’accorde), les adversaires de l’OM viennent, posent leur bus et attendent que le temps passe. C’est aussi une des raisons qui illustre notre manque de réussite à domicile. Avec 10 joueurs devant le gardien, il est assez délicat de pointer trois ou quatre banderilles. Les hostilités lancées, il ne fallut pas trop de temps pour comprendre que l’OM aurait la possession. On assiste donc à un jeu de passes latérales, transversales, en retrait, en avant mais sans trop porter le danger. Un jeu où l’on tente de percer la muraille, où l’on cherche la faille. C’est un jeu compliqué où il faut être patient, où il faut attendre son heure, où il faut aussi faire attention à ne pas se faire avoir.
L’OM a eu la balle, peu d'occasions, jusqu’à l’ouverture du score contre le cours du match par les Nantais. Ce but sur corner est très rageant à y repenser. Car, tout le monde tombe sur Pau Lopez qui se fait trouer. Mais il faut quand même avouer que le joueur nantais est tout seul. Aucun marquage sur Girotto… Sur le deuxième but des visiteurs, encore une fois, c’est parce que le ballon arrive dans les pieds d’un joueur qui n’est pas marqué que nous prenons un but. Oui, Pau Lopez aurait pu faire une claquette plus franche, oui Saliba aurait dû faire une tête en corner plutôt qu’en arrière… Mais qui marquait Coco ? Personne… Pau Lopez a bon dos. C’est plus simple de s’en prendre à lui qu’à la défense.
A chaque but nantais, Dimitri Payet a répondu avec un pénalty. Le premier est obtenu par Kamara sur une faute (bête) de Pallois (ceci explique cela). Dim n’a pas flanché. Le second sanctionne la faute de Da Silva sur Bakambu. Dim, encore une fois, ne tremble pas et égalise. Je crois qu’il ne lui reste plus qu’un but pour atteindre les 100 buts en L1. J’espère de tout coeur qu’il aura l’occasion de l’inscrire avant la fin de la saison.
Je reviens sur les deux pénalties obtenus par l’OM. Il est tout de même important de signaler que ces deux pénalties ont été vérifiés par la VAR. On a pu, nous aussi, constater des fautes sur nos joueurs. Ce ne sont pas des fautes graves, mais ce sont des fautes sanctionnables. Ce qui fut le cas. Et à juste titre. Cependant, sur l'Equipe TV après le match il y a quand même eu une question demandant si l’OM n’avait pas été aidé par l’arbitre.
“Si l’OM n’avait pas été aidé par l’arbitre “
Rien que dans cette phrase, il y a une opposition entre la Force et le Côté Obscur. Une confrontation entre le chat et le chien. Un paradoxe lorsqu’on connaît les difficultés que l’OM rencontre face au Corps Arbitral dans son ensemble. Alors, dire que l’OM aurait pu être aidé par un représentant des règles de football, en plein match… Cela me surprend et me rappelle que dans cette émission, il y aura toujours une place pour l’humour…
Pour revenir au match, malgré les deux buts encaissés et la défense “poids lourd 36 tonnes garé sur la surface de réparation”, j’ai tout de même gardé l’espoir en voyant nos joueurs ne pas s’affoler et proposer toujours un jeu de passe fluide et en mouvement. L’association Harit/ Payet fit des merveilles de redoublements de passes, de feintes, d’ouverture. Et que dire de l’apport de Gerson ?!! Son entente avec le chef d’orchestre Payet devient de plus en plus fluide et sa passe pour Harit fut, elle, très osée et très juste à la fois. Le mouvement entre ces trois gars tourne encore sur Twitter. C’est une leçon de football à lui tout seul. C’est un mouvement de passe et de but que toutes les écoles devraient enseigner. Le jeu de Gerson pour se faire oublier dans le dos de la défense nantaise est juste d’une intelligence rare. C’est lorsque l’on assiste à des séquences similaires que l’on apprend à aimer le football. Lorsque cela devient facile, à la portée de tous mais que fatalement, il faut s’appeler Dimitri ou Amine pour oser jouer ainsi.
Alors voilà, on gagne 3-2. Ce n’est pas un score magnifique et ultra rassurant. On prend deux buts évitables. Mais il est important de souligner que nous avons su aller chercher les buts que nous avons inscrits. Les deux pénalties montrent que l’OM, lorsqu’il le veut bien, peut aller chercher le danger dans la surface de réparation adverse et marquer. Le foot, c’est pas plus compliqué que cela. Il suffit de rassembler une bande de potes, les entraîner un peu, leur donner des responsabilités et les faire connaître aux autres. Le reste, l’osmose, la magie, l’entente, la renommée… tout cela se crée avec des gars intelligents. Dimitri, Gerson, Bouba, Will, Steve, Mattéo…. Ils ont tous un petit truc en plus qui, non seulement, aide à unir les gars entre eux, mais en plus, convient parfaitement à l’OM. C’est avec cette équipe que l’OM est actuellement 2e du championnat (ou 1er du championnat parallèle excluant le QSG des compétitions) et qu’il va lutter pour aller, encore une fois, en finale d’une coupe d’Europe.
L’OM est deuxième du championnat avec 6 points d’avance sur le 3e. Il reste 5 finales.
Rédacteur : El Calon
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