OM : Encore 9 Finales...

Quel pied ! Ce match était attendu. Il est encore trop tôt pour dire qu’il est le tournant de la fin de saison, car on sait très bien que la chance peut tourner mais il envoie un message assez fort : il faudra compter sur cet OM.

Cette victoire est celle d’un groupe, d’une ville, d’une entité. C’est aussi celle de Jorge Sampaoli. Il n’a pas encore fait d’assez grande chose pour qu’on puisse le glorifier mais il montre ses capacités d’adaptation et il démontre que sa vision de l’OM est compatible avec les espoirs que bons nombres de supporters ont pour le club. Effectivement, il a fait des erreurs. Oui, mais il a su aussi prouver qu’il apprenait de ses erreurs. Et force est de constater que depuis la défaite à Monaco, l’OM s’est redressé, a retroussé ses manches et fait changer les avis des consultants les uns après les autres.

Alors, ce serait une erreur encore une fois de dire que le match fut maîtrisé de bout en bout et que personne n’a eu peur d’un retour de bâton en fin de match. On peut dire que l’OM a dominé, tant sur la possession que sur les occasions. La première mi-temps vit l’OM prendre le contrôle du match. Le penalty transformé par Milik en fin de période conclut à merveille cette domination. Mais en seconde mi-temps, l’OM a un peu baissé de rythme, certains joueurs comme Payet ont montré qu’ils puisaient dans leur réserve, laissant aux Niçois des situations périlleuses en partie avortées par Lopez ou la défense. Dès le début de la seconde période, les niçois marquent mais heureusement il y a hors jeu au départ de l’action. S’en suivra plusieurs occasions mettant les Olympiens à rude épreuve. Payet sera (enfin) remplacé en fin de rencontre par Bakambu, à qui il ne faudra qu’environ une minute pour reprendre d’une tête piquée un centre parfait de Gerson (encore lui !) et permettre aux Olympiens de finir le match sereinement. Sereinement ? Pas tant que cela, puisqu’au Vélodrome, les Marseillais ont toujours une pointe de déconcentration qui leur est préjudiciable. Deux ou trois minutes après le but de l’attaquant marseillais, c’est un ancien du club qui permettra aux Niçoises d’y croire encore le temps des arrêts de jeu. Lemina reprenant de l’extérieur du pied un coup france aux abords de la surface marseillaise. Heureusement, le score en restera là. 2-1 pour les locaux et 3 points de plus que leurs adversaires du soir.

L’OM remonte à la deuxième place du classement derrière Paris qui compte tout de même 12 points d’avance (imaginez où nous serions si nous n’avions pas abandonné autant de points à domicile…) mais devant Rennes qui grapille et se hisse à la troisième place, à un point des Olympiens. Bienheureux celui qui peut dire aujourd’hui quel sera le classement de la fin de saison. L’OM va avoir de sacrées rencontres encore à disputer ; St Etienne dans le chaudron pour la prochaine journée, puis Montpellier à la maison et Paris, au parc une semaine après. Sans parler de Nantes, Lyon, Strasbourg, Reims et j’en passe… Le calendrier ne fera pas de cadeau à l’OM, à l’OM de ne faire aucun cadeau à ses adversaires. Il reste encore 27 points à distribuer avec bon nombre de rencontres décisives pour le classement final. Plus nous prendrons de points, plus nous accroîtrerons nôtre avance. C’est mathématique.

Un dernier petit mot sur le groupe. Les déclarations de Payet parlant de la force du groupe et de l’importance du groupe face aux cas individuels, la montée en puissance de Gerson, les buts de Milik et de Bakambu, les frappes de Gueye, la doublette Guendouzi Kamara, le coaching de Sampaoli… Ce sont tout un tas de détails qui me donnent le sourire, qui prouvent que le groupe vit bien, ensemble et que l’objectif n’est pas de viser une consécration de meilleur buteur ou meilleur passeur ou meilleur gardien, non. L’objectif est d’aller le plus haut possible ensemble, titulaires et remplaçants. Ils ont su maîtriser le creux de la vague dans laquelle ils sont passés. Ils semblent être maintenant au diapason et, même si nous savons qu’il n’y aura pas 9 autres victoires, que la défaite peut intervenir à tout moment, ils donnent l’impression d’être prêts à tout casser, ensemble. C’est ça une équipe, c’est ça l’OM.

9 finales encore…

Rédacteur : El Calon

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