OM - MHSC : UN OM TOUT EN MAÎTRISE…

7 finales encore…

Je le disais dans un de mes derniers papiers, nous ne gagnerons pas toutes nos finales. Il y en avait 10, il n’en reste plus que 7 et nous avons gagné les trois premières. La semaine prochaine nous serons au Parc des Princesses, face au grand Paris capable de mettre 6-1 au grand Clermont (je tairais la petite erreur contre Madrid, ça arrive à tout le monde). Il faudra être à 200%, motivé, prêt et réaliste. Avant cela, il y aura le match en Grèce pour tenter d’assurer la qualification. Ce match sera non seulement difficile émotionnellement, mais il faudra faire en sorte d’en sortir indemne. Car contre les parisiennes, si nous ne sommes qu’à moitié de nos capacités, nous nous ferons bouffer. Mais pour arriver confiant, il fallait gagner contre Montpellier, il fallait maîtriser, il fallait faire jouer les remplaçants pour concerner tout le monde. L’OM l’a fait.

Dans ce dernier match de la 31e journée, il fallait montrer à la France que les dauphins de la L1 ne sont pas là par hasard. Avec une équipe remaniée, sans Payet, avec le retour de Mandanda dans les cages, Marseille a su développer un jeu attrayant, marquer rapidement et contenir les quelques attaques montpelliéraines. D’abord sur une superbe chevauchée d’Amine Harit ponctuée d’une passe décisive pour Dieng, puis sur un penalty obtenu encore par le jeune provenant de Diambars, l’OM a su prendre les devants très tôt pour ensuite contrôler sans réellement flancher. Le jeune attaquant a été décisif mais que dire qu’Harit ? Il a été partout, très propre dans l’animation du ballon, dans la vision, il ne lui a manqué qu’un but pour faire le match parfait. C’est tout de même hyper riche de pouvoir compter dans son effectif deux joueurs de ballons que sont Payet et Harit. Je ne sais pas si on se rend bien compte de cela. Je n’étais pas très chaud sur l’ancien Nantais mais depuis trois matchs, il devient très pesant sur les victoires. Si je me souviens bien, sur les trois dernières rencontres de sa part, il est à 2 buts et 2 passes décisives. Ce n’est pas rien. Avec lui, l'équipe a joué de l’avant.

Au milieu, la donne a été changée par le forfait de dernière minute de Caleta Car, souffrant, Kamara fut replacé en défense centrale et c’est Gueye qui fut titularisé au milieu, en tant que récupérateur… Que dire sur son match ? Il a été énorme. Il a fait l’étalage de son talent et surtout, il a montré qu’il n’était pas seulement un joueur dans l’effectif, mais un joueur prêt à s’imposer, un joueur qui ose, un joueur qui sait ce qu’il vaut et qui est prêt à forcer le destin pour s’imposer. Il fait encore des erreurs, il lui manque parfois une certaine lucidité en fin d’action où il tire au lieu de passer ou inversement. Mais il a une marge de progression incroyable. Il a déjà énormément évolué depuis le début de la saison. Sa marge de progression est telle que je me dis qu’avec beaucoup de boulot, de confiance et de régularité, il sera capable de remplacer Kamara lorsque ce dernier sera parti. Nous sommes bien d’accord, il n’a pas encore son bagage technique et tactique, mais il a des capacités extraordinaires, il va évoluer encore et pourrait s’imposer dans ce onze-là… comme dans celui d’autres équipes de haut niveau en Europe.

Enfin, je dirai justement que le jeune partant (?) Bouba Kamara a rendu une copie très propre, très sérieuse. Il n’a pas été très déstabilisé par le poste qu’il a occupé puisqu’il y a déjà joué par le passé. Il a maîtrisé les attaques de la Paillade, il a bien combiné avec Saliba. Il a rassuré l’équipe, les supporters et nous a montré que sa place dans le onze de Sampaoli, où qu’il soit, est importante pour le bon fonctionnement de l'équipe. Je pourrai en rajouter encore et encore avec les prestations de Mandanda, de Rongier, de Guendouzi, Luan Peres, de Gerson même… L’équipe a répondu présent. Pourtant, il y a quand même des choses à redire, avec seulement deux buts. Il y a eu les occasions pour en mettre un troisième, comme la reprise de Gerson qui nous a prouvé qu’il était bel et bien uniquement gaucher, ou comme Dieng qui loupe son dernier contrôle en fin de course. Il y a eu quelques maladresses en défense ou en milieu qui ont permis à Montpellier de contre-attaquer. Mais malgré cela, l’OM a assuré.

Nous en sommes à 7 matchs victorieux toutes compétitions confondues, nous avons le vent en poupe et même si nous perdons des points dimanche prochain, je ne suis pas sûr que cela brise l’élan de l’OM.

Qu’elle est belle cette équipe, cette entente, qu’ils sont beaux et fiers nos Marseillais. Peu pensaient qu’ils iraient aussi loin, peu estimaient le travail de Sampaoli, peu croyaient en une équipe faite d’autant de joueurs prêtés… Les faits sont là. Les résultats parlent d’eux-mêmes. Nous sommes bien placés mais nous n’avons encore rien fait. Nous faisons une belle saison mais nous n’avons pas encore fait une grande saison. Faisons en sorte de fermer les bouches de tous nos opposants. Ne nous faisons pas avoir comme lors de certaines saisons où l’OM se faisait rattraper en fin de courses par manque d’endurance et de réussite. Forçons le destin, écrivons nos propres succès car de toute manière, les professionnels du genre trouveront toujours quelque chose à reprocher à nos Olympiens. Nous, nous savons d’où nous venons et tout ce que nous avons dû traverser pour en arriver là. La vie n’est pas un long fleuve tranquille qu’ils disaient… Oui mais si c’est pour arriver tout en haut, avec les sourires et les applaudissements, alors je le veux bien, souffrons encore un peu mes amis et poussons nos joueurs à grimper tout en haut !

Rédacteur : El Calon

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