OM - PSG : Ferons-nous mieux ?
- Le 06/02/2021 à 14:25
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Ce Classique qui arrive, le premier à huis clos au Vélodrome, peut rappeler un autre disputé dans des conditions exceptionnelles : celui du 5 mars 2006 quand les minots avaient ramené un point du Parc des Princes. Le trop faible quota de supporters olympiens autorisé avait entraîné une belle action du regretté Pape Diouf.
Nos supporters refusant de faire un tri parmi ceux qui voulaient monter à Paris, l’ancien président de l’OM décidait d’envoyer l’équipe réserve, renforcée par quelques éléments plus accoutumés au monde professionnel, comme Carrasso, R. Civelli ou encore la terreur argentine C. Gimenez.
Nous étions pourtant à la lutte pour le podium (qui sera raté en fin de saison pour... 2 points) et Paris pouvait nous doubler en cas de victoire. Mais non, le dernier président à avoir laissé une trace dans l’histoire marseillaise a voulu marquer le coup et donc décidé que les jeunes défendraient nos couleurs. C’était un geste fort et louable mais il faut reconnaître qu’on était en droit de trembler à l’approche de la partie. Ils ont pourtant fait front et on sentait les ennemis déstabilisés par cette composition insolite, or, tout le monde s’en souvient, ils ont ramené un point, ce qui a entraîné une grande vague de sympathie à leur égard, dont le point culminant fut l’accueil triomphal de nos jeunes héros à la Gare Saint-Charles le lendemain.
Ils ont tous disparu par la suite, hormis Bocaly qui a remporté le titre avec Montpellier en 2012 et a connu une carrière modeste, la plupart des autres n’a même plus fréquenté le monde pro. Mais ils nous ont rendu fiers, et presque 15 ans après, on se souvient. Pour tenter d’être un poil exhaustif, l’équipe 1 échouera en finale de Coupe de France contre ce même club honni (1-2 le 29/04).
Tout ça pour dire que ce dimanche, le contexte peut se prêter aux comparaisons. Dans l’ordre chronologique, les événements au Centre RLD, le départ d’AVB la veille du déplacement à Lens, un intérimaire qui n’a jamais entraîné dans l’élite et tant d’absents (Amavi, et probablement Rongier et Milik) + un stade désespérément vide. Or, l’armada parisienne n’a rien à voir avec celle des Rozehnal et Landrin, d’autant plus que c’est le seul match en L1 où ils sont toujours très impliqués. Ils devraient même aligner leur équipe-type 10 jours avant le déplacement au Camp Nou en C1, sauf K. Navas.
Nos olympiens seront-ils donc capables de nous procurer un sentiment si lointain ? On ne s’en souviendra probablement pas en 2036 mais de par l’atmosphère actuelle, un peu de soleil ne ferait pas de mal à notre fierté de supporter si souvent piétinée. Comme l’a écrit Romain Rolland, « même sans espoir, la lutte est encore un espoir ».
Alors luttons pour commencer!! Forza l’OM, pour toujours les seuls.
Zidhame
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